samedi 26 avril 2014

burn it down

Facing clarity, the blur is gone. Tonight was wild and your cold hand around mine I thought it would never end. Our bare backs on the rough velvet carpet, we look at the ceiling, wondering. Smiling tenderly we see the void and embrace it. The future has never been that out of reach. Out of sight and unpredictable, life is hitting us. My heart wide open, I'll wait for you to rip it apart. Your sharp mind working. I feel it coming, it always does. And I would soon stand there, puzzled. A sour taste in my mouth, looking at you full of pain. 

jeudi 24 avril 2014

International playboy

Thinking of you hurts. Every sight of your beautiful face breaks my heart a bit more. The intensity of my feelings grows with time and the more you pull away the more I am harmed. You are the missing part I have been looking for, you are the unexpected love I dreamt of so many times before. Your reject felt like a burning slap on my cheek. You fade away while tears devour my face everyday. The worst part being me not really remembering the color of your eyes even if I got drown and lost in them for so long. Your beautiful smell still hits me sometimes on gloomy afternoons when I notice the void that you left around me. I damn the day my guts made me fall for you as forgetting you is so hard. At night I dream I am by your side and you put me on a pedestal. But when reality hits, a plaster taste invades my mouth and my throat gets sore as I know it is now part of the past and I will never live that instant again. You left me soulless, heavy thoughts invading my mind. But I still believe in another way things could have happened differently. And when I think of it a shy smile appear and I feel alive, once again.

mardi 22 avril 2014

Untitled

Dans la nuit brumeuse planait cette odeur opiacée qui lui rappelait les jardins de jasmin et l'été de leur histoire. L'esprit empli de pensées bucoliques, elle s'allonge dans l'herbe. Placide, elle repense à lui. Elle se demande si le jour  où elle l'oubliera enfin viendra. Leur idylle s'étendait dans ses rêves à l'infini. La tristesse l'envahissait et des larmes salées s'écoulaient lentement sur ses joues à chaque souvenir noir de leur oaristys. Naïvement elle avait cru à un bonheur candide sans fin, elle avait avalé ses belles paroles et ses promesses sans qu'aucun doute ne la traverse. Elle le voyait ingénu, elle aurait pu le suivre n'importe où. Mais il l'avait abandonné au bord de la route sans jamais revenir. Elle l'attendait encore quand la nuit tombait et qu'autour elle ne voyait plus que le néant. L’œil morne, elle murmurait dans le noir ses mots qui lui revenaient, comme des vœux précieux qu'elle adressait aux cieux. Elle soupirait sa peine rêvant qu'il lui revienne, il était le fantôme qui hantait son sommeil, le poison qui la rendait folle. 

mardi 8 avril 2014

sental 33

Looking at you hurts. My heart is sour.
Today smells like rain.
The drops washing my pain but the melancholy remains.
Beautiful ancient memories in my head.
I cry out the bitterness of my unanswered feelings.
Like a hole on  a bucket you are emptying me.
Looking at you hurts as if my heart was ripped out.
Tormented, I have this acid taste in my mouth.
A bowl of hate in my guts, I howl for you to the sky every nights.
Endless nights without you, I sleep alone, dreaming of your come back.
I remember your arms around my shoulders.
Your beautiful smell everywhere, filling my room. 
I remember your lips kissing mine slowly and I feel the void around me.
Loneliness is heavy and infinite.
Craving for a sign of you,
nothing ever happens as you forgot me, erased me from your mind. 
Mourning while wandering in the empty streets.
Shadows dancing in my mind. 


jeudi 3 avril 2014

memory

Elle attend dans le froid devant sa porte. 
Le téléphone accroché à l'oreille, elle entend les tonalités passer. Sa voix sonnait fausse et hésitante, il semblait y avoir un malaise dans l'air. 
Elle réalisait qu'elle ferait mieux de s'enfuir a jamais, ne plus y penser. 
Il n’était pas seul. 
Tout dans sa tête s’enchaîna brutalement. Elle avait ce pressentiment, cette impression de déjà-vu. Sa voix trahissait un sentiment de culpabilité. 
Elle savait qu'elle ne devait pas tomber dans le panneau mais une partie d'elle voulait croire en ses explications vacillantes. 
Le rejet lui avait sauté à la figure, elle avait du rentrer chez elle, peinée et brisée, pensant à ce qui avait pu provoquer cet instant désagréable. S'imaginant une infinité de raisons sans vouloir y croire.
 Elle se trouvait à un carrefour, perdue et hésitante. Elle ne savait que faire. Elle avait peur, peur de se tromper encore elle-même, de se faire mal. Mais c’était une possibilité qu’elle devait envisager. 
Il l'avait charmé avec ses belles paroles et maintenant accrochée, elle peinait à se détacher. Elle perdait pieds doucement se noyant dans le flot de sentiments contradictoires et sa vie ressemblait à un champ de bataille chaotique. Elle ne savait que choisir entre vivre l'instant et souffrir ou se retirer et fuir. 
Ce matin son odeur la hantait et son image lui revenait. Elle voulait le revoir encore une fois, qu'il la prenne dans ses bras doucement mais la confiance avait disparue, elle ne pourrait plus le laisser entrer dans sa vie indécis.
Le cœur lancinant, elle re-visualisait la scène pleine de frisson.