mercredi 2 octobre 2013

numb

La rage monta. Bouillonner. Je ne pu discerner la haine de la douleur physique qui se propageait lentement le long de tout mon corps. Ma tête s’appesantit, elle devint extrêmement lourde, comme pleine de plomb. Mes yeux se creusèrent. Les larmes descendaient partout sur mon visage gonflé de chagrin. Pleurer à en avoir mal à la tête, au ventre, aux yeux, partout. Ne pas pouvoir s'arrêter, tel était mon lot. A chaque vision, mon cœur s'arrachait de mon corps. J'étais envahie d'une mélancolie terrible. Je me senti devenir folle.


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