C’était une soirée brumeuse, le ciel était voilé et les gens
de loin semblaient n’être que des fantômes. Une brise légère se fit sentir dans sa nuque et le fit frissonner. Il retint
son souffle, la vision qu’il venait d’avoir ne présageait rien de bon. Hors
d’haleine il courut, s’enfuit, pour ne jamais revoir ce visage taciturne
que son regard avait croisé. Au détour d’une impasse, il tomba à terre, mains
sur le pavé mouillé.
Cette odeur si singulière, opiacée, capiteuse, il s’en souvenait comme si c’était hier. Avant elle le rendait placide. Maintenant il sentait la panique envahir son esprit. C’était l’odeur du déjà-vu, de la faiblesse.
Cette odeur si singulière, opiacée, capiteuse, il s’en souvenait comme si c’était hier. Avant elle le rendait placide. Maintenant il sentait la panique envahir son esprit. C’était l’odeur du déjà-vu, de la faiblesse.
Les bribes lui revenaient violemment en mémoire. Chaque illusion lui
déchirait un peu plus le cœur. La souffrance n’avait jamais cessé, cela faisait
pourtant cinq longues années. Il n’avait jamais oublié. Arrêt brusque de sa
respiration. Il se senti comme asphyxié, à cour d’air, impuissant. Tâtonnant à
droite à gauche, il titubait dans le noir et la route vers la porte semblait être
infinie. Il tomba à terre, puis animé de spasmes violents, il cria et cria sans voix. Avant de gésir au sol inanimé
tel une carcasse, sans vie.
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